Se retrouver
Se retrouver…
Rien que le mot fait du bien, non ?
Comme une promesse douce : celle de rentrer à la maison, mais à l’intérieur de soi.
Dans ce monde moderne où tout s'accélère, où l'on scrolle plus qu’on ne respire, être soi est devenu un acte de résistance.
Une audace.
Mais aussi une immense délivrance.
On a trop longtemps joué des rôles.
Le fils modèle.
Le travailleur exemplaire.
L’amant viril mais solide.
L’homme qui ne pleure pas, qui ne doute pas, qui avance tête baissée parce qu’il “faut bien”.
Et si on arrêtait avec ça ?
Être un homme sacré, ce n’est plus obéir à un vieux scénario poussiéreux.
C’est oser être pleinement vivant, en accord avec son cœur, son corps, ses émotions.
C’est reconnaître qu’on a besoin d’espace, de calme, de nature, de fraternité, d’amour vrai, de beauté, de sens.
C’est s'autoriser à être doux et fort à la fois, vulnérable et puissant, spirituel et ancré dans le réel.
Se retrouver, c’est aussi faire la paix avec ce qu’on est, et cesser de se battre contre soi.
C’est se demander :
“Qu’est-ce que j’aime ?
De quoi j’ai besoin, là, maintenant ?
Qu’est-ce qui me nourrit ?”
Et puis… suivre cette voie-là.
Simplement.
Profondément.
Humainement.
Parce qu’un être aligné, c’est un être qui rayonne.
Et qui fait du bien autour de lui, juste en étant lui-même.
La puissance du sourire
Un sourire.
Si petit, si simple… et pourtant, c’est presque une arme de construction massive de bonheur !
Un sourire, c’est comme un rayon de soleil en pleine gueule de bois émotionnelle.
Tu peux croiser quelqu’un dans la rue, dans un bus, au supermarché… et bam, il te balance un sourire sincère, gratuit, presque magique.
Et là, quelque chose se détend en toi.
Comme si ton cœur prenait une petite pause-café.
Et le plus fou ?
Même un faux sourire, un peu forcé au début, active déjà des réactions chimiques dans ton corps.
Ton cerveau, ce brave naïf, y croit !
Il libère de la dopamine, de la sérotonine, et d’autres petites potions magiques.
Résultat : tu te sens mieux… même si t’y croyais pas trop au départ.
Un sourire peut changer une journée.
La tienne ou celle d’un autre.
Il peut ouvrir des portes, désamorcer une tension, réchauffer un cœur qui gèle.
Et tout ça, sans mot, sans effort.
Alors, pourquoi s'en priver ?
Souriez.
Pour vous, pour les autres, pour l’univers.
Un sourire, c’est comme un “bonjour” silencieux de l’âme.
Et qui sait, peut-être qu’un simple sourire aujourd’hui déclenchera un miracle demain.

Alors oui, soyons clairs : ils aiment votre argent, c’est sûr.
Faut pas se mentir, hein. Mais passons ce détail touristique.
Ce qui m’a vraiment touché, c’est autre chose.
Le bouddhisme y est partout.
Pas collé sur les murs, mais ancré dans les cœurs.
Et il enseigne un truc très simple :
tout ce qui t’arrive, c’est de ta faute.
Voilà.
Pas la faute du voisin, ni de ta mère, ni du karma de ton chat.
Non.
La tienne.
Tu l'as créé.
Point.
Et ce petit détail change tout.
Parce qu’une fois que t’arrêtes de chercher un coupable, eh bien... tu souffles.
Tu respires un bon coup, et tu retrouves le calme à l’intérieur.
Du coup ?
Tout le monde sourit.
Même les Birmans à côté sont champions en la matière, avec une pureté dans le regard qui te donnerait presque envie de pleurer de tendresse.
Et si t’as encore des doutes, va voir un combat de boxe thai.
Vraiment.
D’un côté, t’as le Thai, qui sourit tranquille, même quand il se prend un coup dans la mâchoire.
De l’autre, t’as le touriste occidental, rouge comme une tomate furax, prêt à mordre, rempli d’ego et de testostérone.
C’est… fascinant.
Et ça fait réfléchir.
Ici, la douceur, la gentillesse, la bonté, ce n’est pas vu comme de la faiblesse.
C’est un art de vivre.
Une élégance du cœur.
Une grâce, presque.
Et franchement, ça donne envie d’apprendre à sourire mieux et vrai.
Et plus souvent.
Le jugement des autres
Le jugement des autres est l’un des plus grands obstacles à notre développement personnel et professionnel.
Nous y sommes tous sensibles.
Il peut nous blesser… ou au contraire flatter notre égo.
Mais au fond, tout dépend de nous : quelle importance choisissons-nous de lui accorder ?
Certaines personnes vivent littéralement au rythme du regard des autres.
Mais posons-nous la question : est-ce vraiment si important ?
Après tout, il existe même des gens qui n’ont pas aimé Gladiator de Ridley Scott… un film pourtant reconnu comme un chef-d’œuvre !
Si des divergences existent sur des évidences aussi massives, faut-il vraiment s’inquiéter de quelques critiques isolées ?
La valeur réelle d’un avis
En particulier à l’ère des réseaux sociaux, les critiques fusent, souvent gratuites et anonymes, derrière un écran.Des avis négatifs, parfois même des positifs… mais que valent-ils vraiment ?
La plupart devraient simplement “entrer par une oreille et sortir par l’autre”.
Un sage disait :
“Lorsque quelqu’un te veut du mal ou parle mal de toi, assieds-toi sous un arbre devant une rivière : un jour, tu verras passer son corps en flottant.”
L’image est forte, mais elle illustre une vérité simple : ce que les autres projettent sur vous leur appartient.
Chacun porte sa propre paire de lunettes — façonnée par son éducation, ses expériences, ses blessures — et voit le monde à travers ce prisme.
Ce n’est pas le vôtre.
En résumé
Le jugement des autres ne doit pas être une barrière.Prenez du recul, gardez le sourire.
Tout va bien.

C’est un sujet qui me touche profondément, parce que j’en ai souffert pendant longtemps.
Et même aujourd’hui, si je n’en souffre plus de la même façon, il m’atteint encore parfois.
Quand j’ai cette joie enfantine de vouloir partager quelque chose qui me fait rire, qui m’émerveille, ou qui me procure du plaisir… je me surprends parfois à me retenir, déjà en train de projeter comment cela pourrait être perçu.
J’ai longtemps voulu être comprise, admirée, aimée, incluse.
Mais cette quête m’a coûté mon authenticité.
J’ai intégré des groupes d’amis, j’ai été perçue comme “la fille cool”... mais à quel prix ?
Je me suis perdue plus d’une fois à force de vouloir contrôler l’image que les autres avaient de moi.
Alors, petit à petit, j’ai commencé à me reprogrammer.
À poster ce que je voulais vraiment, même si mon système nerveux s’enflammait à - peut-être - vouloir faire ce que les autres voulaient…
À dire tout haut ce qui allait à l’encontre de la pensée générale.
À oser un pas après l’autre, même tremblante.
Chaque fois que je choisis de me révéler, je reprends un peu plus de liberté.
Mais je dois me le rappeler chaque jour, car il est encore trop facile pour moi de retomber dans ce travers de vouloir contrôler le regard des autres.
Oser être soi fait peur.
C’est peut-être ma plus grande peur, en fait.
Mais j’ai compris que l’action quotidienne est ma seule voie de libération.
Alors je continue.
Parce que chaque geste d’authenticité est un acte d’amour brave, un acte qui me rapproche toujours plus de moi-même.

Et moi donc ?
Je suppose à cause de ma mère qui avait tellement peur du regard des autres, et de sa perfection vis-à-vis des autres.
Toute ma vie - enfin jusqu’à 45 ans environ - je voulais juste me conformer aux autres, leur ressembler, pour ne pas être rejeté.
Parce qu’il me semblait que j’avais besoin d’eux.
Pour exister.
Ouais, carrément.
Alors je m’habillais cool, je parlais cool, je faisais tout pour que je plaise, pour faire partie “du monde” et ne pas être rejeté.
Pour le jugement des autres.
Pour moi : “Le Jugement Divin”.
Rires ! 😁
Bon, et bien heureusement qu’on est passé à autre chose, hein ?
Parce que sinon… comment dire, on pourrait passer sa vie à essayer de plaire aux autres, et en fin de compte…
Pourquoi ?
À quelles fins ?
Stupide, non ?
L’attitude
Quand on est plein de soi, bien centré, bien aligné, avec ce petit quelque chose d’assumé… alors tout change.
Pas besoin d’en faire des tonnes.
Pas besoin de s’habiller comme dans un magazine ou d’étaler sa vie comme sur Instagram.
L’attitude, la vraie, celle qui colle parfaitement à ton énergie du moment, c’est ce qui te rend lumineux.
Pas besoin de bijoux, ni d’artifices.
Juste toi, bien debout dans tes baskets (ou pieds nus, si t’es comme moi), avec ce petit feu tranquille dans le regard, cette confiance douce et solide.
Et tu sais quoi ?
Les gens le sentent.
Ils sont attirés, non pas par ce que tu montres, mais par ce que tu vibres.
Et plus tu assumes qui tu es, sans arrogance, mais avec amour, plus tu attires à toi des personnes qui te reconnaissent vraiment.
C’est simple : tu es dans ton axe, et tu rayonnes.
Alors oui, l’attitude, ce n’est pas un truc à travailler.
C’est ce qui se dégage naturellement quand tu n’as plus rien à prouver à personne.

J’attendais tranquillement, dans un de ces moments de flottement où rien n’arrive, quand soudain, elle est passée devant moi.
Pas vraiment mon genre.
Trop en chair, pas vraiment les critères de beauté que mon mental aurait validés.
Mais elle portait une robe longue, fluide, d’un rouge profond.
Une robe qui ne disait pas “regarde-moi”, mais qui affirmait plutôt : “je suis bien dans ma peau, et j’avance”.
Et elle avançait justement… avec une démarche souple, chaloupée, presque féline, comme une danseuse consciente de l’espace qu’elle occupe, sans se donner en spectacle.
Une démarche de femme libérée, ou peut-être simplement heureuse d’être là, dans son corps, dans sa vie.
Pas d’artifices, pas de talons, pas de brushing de magazine.
Juste une présence.
Une attitude.
Un rayonnement.
Et là, je ne sais pas ce qui m’a pris… Je me suis mis à la suivre.
Oui, moi, le mec censé prendre un vol, j’ai oublié où j’allais.
Pendant dix bonnes minutes, j’ai déambulé derrière elle comme un enfant fasciné, les yeux écarquillés, hypnotisé par cette grâce simple et naturelle.
Je n’ai jamais osé lui parler.
Je ne voulais pas briser la magie, ou peut-être que je savais déjà que l’essentiel, je l’avais déjà reçu : une leçon d’attitude.
Comme quoi, ce n’est ni le corps, ni le look, ni les mots qui séduisent vraiment.
C’est l’énergie, l’accord entre l’intérieur et l’extérieur, la vérité qui émane.
Et franchement… que c’est bon.

Peut-être qu’il y a une montagne devant vous que vous aimeriez changer dans votre vie.
Et c’est bien, je vous souhaite d’être dans une réalité qui vous fait du bien. Mais faites-le petit à petit.
Changer, c’est accepter de se mettre dans des situations où il faudra encore apprendre.
Et oui, vous allez apprendre toute votre vie, jusqu’à vos vieux jours.
Alors autant ancrer l’idée que changer de personnalité, de caractère, ou même de vision de la vie peut être simple.
Il suffit d’accepter de se bousculer un peu, parce qu’on n’arrête jamais d’apprendre avant de devenir “master” dans ce domaine.
Quand je vois des parents, ou même mes grands-parents, rester bloqués sur certaines idées alors qu’il serait si facile pour moi de les transformer, ça m’attriste.
Mais je respecte — car ce n’est pas mon chemin.
Ce que je trouve dommage, c’est d’arriver à un moment de sa vie et de se dire : “Oh non, je ne peux pas changer, ça fait partie de moi”.
Non.
Rien ne fait vraiment partie de toi.
C’est toi qui décides, chaque jour, de qui tu veux être.
Les bienfaits du jeûne
Redonner au corps sa sagesse naturelle
On nous a répété depuis tout petit qu’il fallait manger trois fois par jour.
Que sauter un repas était « mauvais pour la santé ».
Que le petit-déjeuner était le repas le plus important de la journée.
Bref, on a été conditionnés, comme des petits soldats du bidon plein.
Mais est-ce qu’on a vraiment encore faim, de nos jours ?
Ou est-ce qu’on a juste peur du vide ?
Ce « vide » en nous…
Le jeûne, c’est ça : accepter de faire de la place.
Laisser notre corps respirer, se désencombrer, se purifier.
Le jeûne, ce n’est pas se priver, c’est s’offrir un nettoyage de printemps intérieur.
Biologiquement, c’est une merveille.
Le corps, enfin libéré du travail digestif permanent, active l’autophagie : un mécanisme de recyclage cellulaire ultra-intelligent.
Il digère ses propres cellules endommagées, ses toxines, il se répare.
La peau devient plus nette, les organes plus efficaces, le cerveau plus clair.
Spirituellement, c’est encore mieux.
Quand l’estomac se tait, l’âme parle plus fort.
On se sent plus léger, plus connecté, plus disponible à ce qui est essentiel.
C’est comme si le silence du ventre ouvrait un canal vers quelque chose de plus grand.
Bien sûr, ce n’est pas toujours facile.
Le mental hurle : « Et si je meurs ? Et si je tombe dans les pommes ? ».
Mais non, il ne se passe rien.
Ou plutôt si : il se passe un miracle.
Un retour à l’écoute du corps.
Alors… essaye.
Ca ne te coûte rien et va t’apporte un délicieux petit challenge personnel qui peut te changer en mieux.
Commence doucement.
Sauter un repas.
Puis deux.
Puis peut-être un jour entier.
Écoute ton corps.
Observe ta tête.
Sens ton cœur.
Et surtout : n’aie pas peur du vide.
C’est là que l’Univers commence à te parler.

Pas pour des raisons de santé, hein, mais parce que la religion trouvait ça spirituel et que nous, bah... on était pauvres.
Une pierre deux coups.
Finalement, merci les chrétiens : ça reposait le corps et le porte-monnaie.
Des années plus tard, vers la quarantaine, j’ai voulu retrouver ce petit frisson de faim.
Mais pas la petite fringale de 11h, non, LA faim, la vraie.
Celle du gosse qui rentre après trois heures de foot et qui hurle : « Maman, j’ai faim ! »
Alors j’ai tenté un jeûne.
Un jour, deux jours… sept.
Puis quatorze.
Oui, quatorze.
Et devinez quoi ? J’en suis pas mort.
Mieux : j’ai kiffé.
Mon énergie est montée en flèche, ma concentration aussi.
Mon estomac ? En vacances.
Mon cerveau ? Turbo boosté.
Mes intestins ? Tranquilles.
Mon mental ? Zen… ou presque.
Bon, les deux premiers jours, j’avais des flashs de baguettes croustillantes et de plats en sauce qui me faisaient des clins d’œil coquins.
Mais ensuite, plus rien.
Je bossais mieux, je faisais du sport comme un ninja, et je découvrais… le temps.
Le temps qu’on passe à bouffer, cuisiner, digérer, réfléchir à quoi manger...
Tout ça : POUF, envolé.
Et le plus fou ?
Mon palais.
Lui, le pauvre, il a pleuré.
Il m’a supplié deux jours durant : « Donne-moi du goût ! Du croustillant ! Du fondant ! »
Rien à faire.
Il a tenu, le bougre.
Jusqu’à ce qu’il me fasse rêver de raclette à 3h du matin.
C’est là que j’ai su : le jeûne, c’est pas dur pour le corps.
C’est dur pour l’hédoniste en moi.
Mais même ça, ça se dompte.
J’ai continué à faire mes trucs à ma « sauce ».
Pas de préparation deux jours avant, pas de réintégration progressive à la fin.
Juste moi, mon instinct, et mon corps en mode : « OK, boss, on y va ».
Et après ?
J’ai repris quelques kilos, mais j’ai gagné une tonne de lucidité.
J’ai compris que le jeûne, ce n’est pas juste arrêter de manger, c’est s’offrir un reset.
Physique, mental, émotionnel.
C’est dire à son corps : « Tiens, cadeau. Fais le ménage. »
Depuis, je jeûne de temps en temps, à ma façon.
Liquide.
Avec ou sans café.
Avec ou sans rhum (oui, ça m’est arrivé).
Mais toujours avec respect pour ce corps qui, quand on l’écoute vraiment, sait exactement quoi faire.
Il suffit de lui foutre la paix.
Vivre en cohérence avec l’énergie qui nous a été donnée lors de notre incarnation
Il y a en chacun de nous une énergie unique.
Une vibration qui nous est propre, comme une empreinte invisible laissée par l’Univers au moment où nous sommes venus au monde.
Appelle-la ton essence, ton feu intérieur, ton design énergétique… peu importe.
Elle est là.
Elle t’accompagne depuis le premier souffle.
Et cette énergie n’est pas là par hasard.
Elle est là pour te guider.
Pour te souffler, chaque jour, ce que tu es venu vivre ici-bas.
À toi d’écouter.
Et surtout : à toi de vivre en cohérence avec elle.
Car voilà le mot-clé : cohérence.
Chaque décision que l’on prend, chaque engagement, chaque chemin emprunté, devrait s’aligner avec qui nous sommes vraiment.
Sinon ?
On dévie. On s’épuise. On s’éloigne.
Et un jour, on se réveille… vidé.
À côté de sa vie.
Prenons quelques exemples simples :
- Tu es une personne ultra-sensible, intuitive, créative… et tu passes tes journées dans un bureau fermé à gérer des chiffres qui t’ennuient ? Incohérence.
- Tu es un homme manuel, qui aime le concret, les projets physiques… et tu passes ton temps à remplir des tableaux Excel ? Incohérence.
- Tu es une femme qui aime la liberté, l’espace, le mouvement… et tu vis dans un appartement au 8e étage d’une tour grise à Paris ? Incohérence.
- Tu es passionné par l’enseignement, le partage, la transmission… et tu bosses dans un open space à vendre des assurances ? Incohérence
Tu vois l’idée…
Alors bien sûr, on fait tous des compromis.
Il y a des factures à payer, des enfants à nourrir, des contraintes.
Mais il y a une différence entre un ajustement temporaire, et vivre à contre-courant de son énergie pendant 20 ans.
C’est là que la cohérence devient une boussole.
Pas une tyrannie.
Une boussole douce mais ferme.
Une ligne directrice qui t’aide à faire des choix.
Et sur le long terme, cette cohérence finit par payer.
Tu te retrouves, un jour, à dire :
« J’en suis là parce que j’ai fait des choix cohérents.
Parce que je me suis respecté.
Parce que je n’ai pas trahi mon énergie. »
Et ça… c’est puissant.
Parce que vivre en cohérence, ce n’est pas juste avoir une “belle vie”.
C’est vivre une vie pleine de sens, d’alignement, de paix intérieure.
Alors demande-toi souvent :
« Est-ce que ce que je m’apprête à faire est aligné avec qui je suis ? »
Et si ce n’est pas le cas… change de direction.
Même un petit peu.
Ta vraie route t’attend toujours.
Elle ne disparaît pas.
Elle te laisse juste le temps de la retrouver.
CO-HE-RENCE
le Maître mot
Tout doit être cohérent.
Tout doit s’aligner.
Pensées et actions.
Si elles ne vont pas dans la même direction, tu tournes en rond.
Les gens autour de toi.
Qu’ils portent la même énergie que toi, ou ils t’épuiseront.
Ton travail et tes buts.
S’ils ne se parlent pas, tu t’éteindras à petit feu.
Tes idéaux et tes actes.
Sans cohérence, ce ne sont que de beaux discours.
La cohérence apaise.
Elle enlève le doute.
Cohérent à l’intérieur.
Et le monde extérieur suit.
Nouvelle tendance mondiale: modifier son corps
Mais attention, pas pour mieux respirer, mieux courir, mieux accoucher ou vivre plus longtemps.
Non non… juste pour être plus "joli".
Pour ressembler à un filtre Instagram.
Mon Dieu… mais dans quoi on est en train de glisser, collectivement ?!
On ne cherche même plus à être fort, en santé, ou fonctionnel.
On veut juste être lisse, symétrique, jeune à tout prix, quitte à ressembler à un personnage en plastique fondu.
Et là, ça commence doucement :
💉 Une petite injection de botox « préventif » pour lisser le front.
💋 Puis un peu d’acide hyaluronique dans les lèvres pour "rehausser".
👃 Et pourquoi pas une retouche du nez ?
🎯 Résultat : on devient accro à cette version virtuelle de soi-même.
Et le pire ?
On ne sait plus s’arrêter.
C’est un puits sans fond.
Une course contre le temps… que personne ne gagne jamais.
Exemples réels :
- Cette femme de 32 ans qui voulait "juste" atténuer ses cernes… et finit avec des pommettes dignes d’un hamster de compétition.
- Ce mec qui s’est fait greffer des abdos sculptés… pour les mater dans la glace, mais qui n’a jamais mis les pieds dans une salle de sport.
- Ou cette influenceuse méconnaissable au bout de 5 ans, qui ne ressemble plus à la fille naturelle qui faisait rêver les gens au départ.
Perdre son visage originel, c’est aussi perdre son identité vibratoire.
On n’a plus la même énergie.
Plus la même empreinte.
On devient une copie.
Un clone.
Un mannequin Ikea version "avant-après".
Et ça, ce n’est pas juste triste : c’est dangereux.
Pour l’estime de soi.
Pour le rapport au corps.
Pour les générations qui suivent.
S’accepter tel qu’on est, c’est un vrai acte de courage aujourd’hui.
Même avec :
- Une calvitie bien amorcée,
- Des seins plus petits que la moyenne,
- Un nez de travers,
- Des rides qui racontent nos galères…
C’est pas facile.
Mais c’est sain.
Vrai. Vivant.
Et surtout :
Aucun lifting ne vous apportera l’amour de vous-même.
Aucune injection ne vous donnera confiance en votre lumière.
Aucune retouche ne remplacera le charme magnétique de quelqu’un qui s’assume pleinement.
La vraie beauté, elle vient de cette authenticité-là.
Et elle… ne vieillit jamais.

Vers 30 ans, j’ai vu débarquer un petit drame capillaire : le haut du front qui commence à s’éclaircir…
Panique à bord.
J’avais l’impression de devenir le Samson du pauvre, version low-cost : dès que mes cheveux partaient, c’est comme si ma puissance virile, spirituelle et sexuelle fondait comme neige au soleil.
Ni une, ni deux, j’atterris dans un cabinet de « spécialiste », un gars avec des étoiles (et des dollars) dans les yeux, qui me refile une collection complète de produits miracles.
Sérums, shampoings, lotions…
Bref, j’avais une salle de bain qui sentait le chimique et l’espoir en flacon.
6 mois plus tard ?
Toujours chauve du front.
Prochaine étape proposée par le monsieur ?
Une greffe.
Mais à l’époque, les greffes, ce n’était pas encore subtil.
C’était plutôt plantation de carottes bien alignées, version potager frontal.
Et comme j’étais désespéré (et jeune), j’ai dit oui.
3 mois plus tard, me voilà fier de mes petites pousses.
Mais un soir, un peu joyeux après une bonne cuite avec des potes, je me retrouve à un bar, ambiance tamisée…
Une fille me fixe et me balance, l’air mi-innocent mi-cruel :
« Mais Phil, tu t’es fait greffer des cheveux ? »
Silence.
Claque cosmique.
Ce que je voulais cacher devenait visible comme un projecteur dans le désert.
Le lendemain matin, gueule de bois émotionnelle, je suis rentré chez moi, j’ai attrapé une pince à épiler… et j’ai tout arraché.
Oui. Tout.
Adieu les carottes.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là…
Car derrière mon crâne, il y avait désormais une jolie cicatrice bien blanche, souvenir indélébile de cette opération foireuse.
Et 5 ans plus tard, en mode look rasé façon moine shaolin… elle ressortait.
Là, grosse inspiration artistique :
« Et si je la faisais tatouer pour simuler des cheveux ? »
Direction le tatoueur.
Je lui demande des petits traits verticaux, discrets.
Genre code-barres capillaire.
Résultat ?
Pas si mal au début.
Mais 10 ans plus tard, avec le crâne bien rasé et le soleil bien présent, ce n’était plus des cheveux, c’était une bande noire bleutée.
Une trace alien à l’arrière du crâne..
Et là, y’a plus de retour possible.
À part… tatouer tout l’arrière du crâne.
Leçon du jour:
Quand tu commences à toucher à ton corps, tu ne sais jamais où ça va t’emmener.
Ce qui paraît anodin aujourd’hui peut devenir un fardeau dans 10 ans.
Et ma fille, me direz-vous ?
À 19 ans, elle voulait une poitrine.
« J’ai des petits seins, j’aimerais être un peu plus femme… »
Opération.
Poitrine.
Sourire.
Sauf que 10 ans plus tard…
Elle sentait comme un rejet.
Comme si son corps entier disait :« Ces trucs-là ne sont pas à moi. »
Et là, respect total : elle a fait ce que très peu font.
Elle les a fait retirer.
Deux histoires, deux corps, même combat :
On veut corriger le naturel pour plaire, pour exister, pour combler une faille…
Mais au fond, on ne fait qu'ajouter du bruit sur un signal déjà clair : sois toi-même et accepte-toi.

Au-delà de la douleur physique, se faire ouvrir sous les aisselles, déplacer le muscle, glisser de grosses prothèses en silicone, je n’ai jamais vraiment été satisfaite du résultat.
Oui, j’avais une poitrine plus grosse.
Oui, je rentrais enfin dans ce moule de perfection vendu par les magazines et les réseaux.
Mais après quelques mois, le masque est tombé : je me sentais toujours aussi complexée.
Simplement, j’avais déplacé le problème ailleurs.
Une nouvelle « imperfection » à corriger.
En plus, ma prothèse droite avait été posée trop basse.
Nouvelle opération, nouvelle cicatrice.
😥
C’est seulement des années plus tard que j’ai compris : je n’avais pas ajouté pour m’aimer, j’avais ajouté pour masquer.
Pour combler au lieu d’affronter.
Pour fuir au lieu d’accepter.
Un jour, en méditation, j’ai eu une vision : ces deux corps étrangers posés juste au-dessus de mon chakra du cœur, bloquant ma lumière, mon amour, mon rayonnement.
Et j’ai su.
J’ai su que pour retrouver ma vérité, il faudrait les retirer.
Alors j’ai pris la décision. Huit ans après.
Une troisième anesthésie générale, une quatrième cicatrice, deux seins dégonflés et une peau étirée… mais surtout un désir immense : celui de m’accepter telle que je suis.
Aujourd’hui, je suis fière d’avoir fait ce choix.
Ma peau a mis du temps à retrouver son élasticité, mes sensations aussi. Mais maintenant j’aime ma petite poitrine.
J’aime mes cicatrices.
Parce qu’elles racontent mon histoire.
Parce qu’elles prouvent qu’un jour, malgré mes doutes, j’ai choisi l’amour.
De moi.

Je trouve que c’est un acte héroïque et très conscientisé que tu as fait.
Je ne connais personne qui a eu le courage de retirer des implants alors qu’ils sont beaux, non endommagés, et que tu avais la belle poitrine que tu voulais.
Personne n’est dingue, ou aligné, comme tu l’es…
Faut avoir une sacrée dose d’audace, beaucoup de courage, et surtout une profondeur rare !
Je suis fier de toi, ma fille !