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270 pages • 2022
18.50 € TTC
Suite du premier livre "La route du Soi".
On s'enfonce de plus en plus dans les viscères et humeurs tourmentées de ce jeune homme qui ne vit que de rêves et d'aventures, et occasionnellement de sexe et de romance.
A moins que cela ne soit dans l'autre sens...
Par générosité il nous livre tout.
Et nous sommes tous pareils avec nos émotions d'humains imparfaits.
Qu'il est bon qu'un gars comme lui nous emmène visiter nos zones d'ombre que nous nions trop souvent, faisant de nous des êtres incomplets...
De pays en contrées perdues, riche de toutes ses aventures il nous livre ses secrets, plein de ses anciennes vies et de leurs scories émotionnelles remontées.
De routes en déroutes, il trouvera le but de sa longue quête et se mariera sous l'eau pour ce qu'il est finalement venu chercher - l'amour profond - dans le plus pur protocole des Atlantes.
Leçon du jour : comment déféquer tranquille, à l'arrière du bateau :
Asseyez-vous pénards sur la balustrade arrière, en vous assurant bien sûr s'il n’y a personne qui vous mate, ou votre égo risque d’en prendre un coup, tellement la position est immodeste et choquante.
Descendez votre caleçon en vous arrimant fortement les mains à la rambarde.
Déplacez doucement vos fesses en arrière jusqu’au point de non-équilibre, et assurez-vous qu’il n’y ait pas de goélands gourmands qui planent derrière, et qui, pensant que ce qui va tomber est à manger, pourraient…. enfin mieux vaut éviter cela.
Soyez également sûr que la vague scélérate ne va pas non plus venir nuire à votre équilibre hasardeux, respirez un grand coup et poussez fort pour éjecter rapidement les matières qui font cale, ou fécales.
Comme dirait un poète disparu : "Il est bon de détester nos ridicules en déridant nos testicules".
Donc pour les chiottes, ça se fera cul nu, déféquant en chute libre à l’arrière du bateau, femmes comme hommes.
Tout le monde pouffe de rires étouffés, jaunes, gênés, puérils…
Je suis parti de la pension à Baharampur sur un pousse-pousse, sauf que c’était un homme-cheval qui m’a drivé jusqu’à un semblant de station de taxi.
Donné un morceau d’ongle pour le récompenser.
Suis monté ensuite dans un taxi des années -1469 avant JC, un increvable Peugeot avec des millions de kilomètres au compteur, pour aller jusqu’à une station de bus à Palasi, la ville suivante.
Réglé avec un morceau de mon t-shirt.
Bus ensuite jusqu’à Krishnanagar, la grande ville de la région, un bordel sans nom.
Le bus ultra plein, je ne sais même plus comment j’ai pu être assis tout du long.
Me suis levé plusieurs fois pour donner ma place à des femmes qui paraissaient avoir plusieurs centaines d’années, mais toutes refusaient et sont allées se plier à quelque part sous les sièges, et ont été avalées par le bus.
Des heures interminables.
Et dans ce mot il y a aussi le terme qui s’applique au mieux à ce trajet.
What if your real life began the day you stopped pretending?
Free your true self… and finally become unstoppable.
Stop surviving and start truly vibing.